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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 16:09
Il agresse violemment un policier, la Justice le remet en liberté par souci « d’apaisement »

Ouest France, 29 septembre 2010 :

Un contrôle de police a mal tourné lundi après-midi, un policier étant frappé par un jeune homme. À l’audience, les amis du prévenu sont venus en force sous le regard de nombreux policiers.

Ambiance électrique, hier, dans la salle d’audience du tribunal correctionnel. Un jeune homme était jugé dans le cadre d’une comparution immédiate pour violences sur un policier.

Une vingtaine de ses amis assistaient à l’audience et à peu près autant de policiers en tenue ou en civil.

Le jeune homme, 19 ans, sait qu’il risque gros, car il est en situation de récidive légale. Ses amis ne l’ignorent pas non plus.

La veille, une bagarre a éclaté entre lui et deux policiers de la Brigade anti-criminalité. La scène se déroule place Turgot, à La Roche-sur-Yon, lors d’un classique contrôle routier. Il est 14 h 30 et il est au volant d’une voiture. Il est pressé, il a un rendez-vous pour du travail. Problème : le jeune homme n’a plus un seul point sur son permis de conduire. (…)

Mais si le jeune homme est devant les juges, c’est aussi et surtout pour la bagarre. Au cours de son interpellation, il a copieusement arrosé les deux policiers de noms d’oiseaux avant de s’énerver et d’asséner un violent coup de tête à l’un des policiers. « Un geste involontaire », plaide le jeune homme. Pour lui, « c’est en se débattant », alors que les deux policiers lui avaient déjà passé les menottes, que sa tête aurait heurté le nez du policier.

À quelques pas derrière lui, la victime fait « non » de la tête. Il a des pansements sur le visage. Diagnostic du médecin : un déplacement de la cloison nasale, peut-être une fracture, et une interruption de travail de quatre jours. (…)

Le parquet réclamait 18 mois d’emprisonnement dont six mois de sursis mise à l’épreuve.

Le tribunal l’a condamné à un an dont huit mois assortis d’un sursis. Un jugement « d’apaisement », le tribunal n’ayant pas ordonné son placement en détention à l’issue de l’audience.

Les amis du prévenu sont repartis dans le calme.

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Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Faits divers