Les braconniers de la Police Municipale qui sévissent au Parlement viennent de déposer une proposition de loi "
"visant à faciliter l’agrément de retraités de la gendarmerieou de la police nationale en qualité d’agents de police municipale"
En effet pour nos parlementaires cela ne doit pas être déjà assez facile .
Rappelons que bien entendu la réciprocité n'existe pas et qu'un policier municipal qui le désirerait ne peut pas intégrer par détachement une école de police nationale ou de gendarmerie . C'est pourtant tout ce que nous demandons !
Pendant ce temps les gradés de la Police Municipale qui souhaitent muter ne trouvent pas de places et n'ont plus de mobilité réelle sauf piston ou coup de chance car on recrute en masse des "détachés " du cimetière des éléphants . Quant à passer les concours , si vous avez du temps à perdre pour être reçus collés, c'est à dire titulaire du concours mais sans embauche n'hésitez pas passez les ...
Au fait : que font les syndicats dits "représentatifs" ? RIEN ...
N° 3225
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ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
TREIZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 9 mars 2011.
PROPOSITION DE LOI
visant à faciliter l’agrément de retraités de la gendarmerie ou de la police nationale en qualité d’agents de police municipale
(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale
de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus
par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Messieurs
Jacques MYARD, Jean BARDET, Jacques Alain BÉNISTI, Claude BODIN,
Xavier BRETON, Philippe COCHET, Jean-Michel COUVE, Charles de
LA VERPILLIÈRE, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DEFLESSELLES, Nicolas
DHUICQ, Marc FRANCINA, Jean-Jacques GAULTIER, Guy GEOFFROY,
François-Michel GONNOT, François GROSDIDIER, Michel HEINRICH, Paul
JEANNETEAU, Thierry LAZARO, Jacques REMILLER, Jean ROATTA, Alain
SUGUENOT, Guy TEISSIER, Michel TERROT, Christian VANNESTE, Jean-
Sébastien VIALATTE, Michel VOISIN, Gérard HAMEL, Patrick
BEAUDOUIN, Jean-Marie BINETRUY, Bruno BOURG-BROC, Yves
VANDEWALLE, Georges MOTHRON, Céleste LETT, Françoise BRIAND,
Dominique DORD, Dominique CAILLAUD et Marie-Louise FORT,
députés.
– 2 –
EXPOSÉ DES MOTIFS
MESDAMES, MESSIEURS
,
Les polices municipales dont le statut et les fonctions ont été clarifiés
par la loi du 15 avril 1999 sont aujourd’hui un élément essentiel de la
politique de sécurité en France. Sans interférer dans leurs prérogatives,
elles complètent la gendarmerie et la police nationales dans leurs missions
de sécurité publique. Elles se sont ainsi considérablement développées cette
dernière décennie, et ont fait la preuve de leur efficacité dans la sécurité
quotidienne des Français, de sorte que le législateur a progressivement
étendu leurs missions et leurs prérogatives.
Les agents recrutés par concours et nommés par le maire doivent
obtenir un agrément du préfet, à condition de satisfaire à un niveau de
formation défini par décret. C’est cet agrément qui leur confère la qualité
d’agents de police judiciaire mentionnés à l’article 21 du code de procédure
pénale.
Aussi les polices municipales se sont elles progressivement
professionnalisées à mesure que leurs missions sont devenues plus
exigeantes. Le niveau de recrutement a aussi tendance à monter, et il est de
plus en plus fréquent que la police municipale attire des professionnels
dotés d’une solide expérience de la sécurité publique. Ainsi, de plus en plus
de jeunes retraités de la gendarmerie qui souhaitent poursuivre leur carrière
intègrent les polices municipales, et leur apportent un professionnalisme
certain.
Or, dans l’état actuel de la législation, ces gendarmes recrutés dans une
police municipale doivent suivre les mêmes stages de formation que les
jeunes recrues sans expérience afin de bénéficier de l’agrément préfectoral
leur permettant d’exercer leur métier. Pourtant, l’article 20 du code de
procédure pénale leur permet sous certaines conditions d’expérience de
retrouver la qualité d’agents de police judiciaire s’ils reprennent du service
dans la réserve de la police ou de la gendarmerie. La présente proposition
de loi a donc pour objet d’étendre cette possibilité aux retraités de la police
nationale ou de la gendarmerie qui intègrent une police municipale, afin de
les rendre immédiatement opérationnels, et de les dispenser d’une partie de
la formation qu’ils ont déjà.
Telles sont les raisons de la proposition de loi qu’il vous est demandé
d’adopter.
– 3 –
PROPOSITION DE LOI
Article 1
er
La première phrase de l’article 20-1 du code de procédure pénale est
complétée par les mots : « ou lorsqu’ils sont recrutés en qualité d’agents de
police municipale ».
Article 2
Après le premier alinéa de l’article L. 412-54 du code des communes,
est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les fonctionnaires de police municipale bénéficiant de la qualité
d’agents de police judiciaire dans les conditions prévues à l’article 20-1 du
code de procédure pénale sont dispensés de la formation initiale prévue par
les dispositions de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et de la loi n° 84-594
du 12 juillet 1984 relative à la formation des agents de la fonction publique
territoriale. Ils bénéficient cependant de la formation continue prévue à
l’alinéa précédent. »
,
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/propositions/pion3225.pdf