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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 20:30

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Les-polices-municipales-sont-de-plus-en-plus-sollicitees-_NG_-2011-07-06-686552

 

Les polices municipales sont de plus en plus sollicitées

La Cour des Comptes rend public aujourd’hui un rapport sur la sécurité publique dont un volet est consacré à la police municipale.

Des policiers municipaux assistent à une cérémonie en l'honneur des services de sécurité en prése...

(AFP PHOTO / SEBASTIEN NOGIER)

Des policiers municipaux assistent à une cérémonie en l'honneur des services de sécurité en présence du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, le 16 juin 2011, à Nice.

(AFP PHOTO / SEBASTIEN NOGIER)

Des policiers municipaux assistent à une cérémonie en l'honneur des services de sécurité en présence du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, le 16 juin 2011, à Nice.

Ces agents, placés sous l’autorité des maires, sont de plus en plus mis à contribution pour assurer la sécurité publique.

Du coup, les élus demandent à ce que l’on clarifie la nouvelle répartition des tâches avec la police nationale.

 

Avec cet article
Une médaille d’honneur créée à destination des policiers municipaux méritants. De nouveaux gilets pare-balles pour les agents des villes qui portent une arme, financés à 50 % par l’État. L’autorisation d’utiliser le même canal radio que les forces d’État… Le ministre de l’intérieur Claude Guéant, invité aux premières Rencontres nationales de la police municipale à Nice le 16 juin, a multiplié les annonces rapprochant les services de sécurité des communes du fonctionnement des équipes nationales. 

La nouvelle loi d’orientation ( Loppsi 2), qui fixe les grandes lignes des politiques sécuritaires pour les trois prochaines années, donne d’ailleurs de nouvelles attributions aux policiers municipaux. 

À présent, ils peuvent participer aux contrôles routiers pour excès de vitesse ou conduite en état d’ébriété ainsi qu’au dépistage de stupéfiants, sous l’autorité d’un officier de police judiciaire. Les agents des villes ont également la possibilité de retenir le permis des individus dépassant de 40 km/h l’allure autorisée.

Nouvelles collaborations entre l’État et les villes

Le gouvernement aurait encore souhaité aller plus loin, en donnant à cette police le pouvoir d’intervenir directement sur certains crimes et délits. S’il n’a pas pu le faire, de nouvelles collaborations n’en devraient pas moins voir le jour entre l’État et les villes. 

Ainsi, un nouveau contrat pour la coordination des unités devra localement mener à une « clarification de la répartition des missions des forces, de leur coopération et de leur commandement », selon l’homme fort de la Place Beauvau. 

Une mise à plat qui sera la bienvenue, pour Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil (Seine-Saint-Denis). L’élu a mis en place une équipe de dix agents de voie publique, mais ne compte pas changer les missions de prévention et de présence qu’il leur a assignées.

« Mon service porte le gilet pare-balles, mais il n’est pas armé, et je ne le souhaite pas, souligne-t-il. Je leur interdis d’aller dans un certain nombre d’endroits, ou de procéder sans la police nationale à des contrôles routiers. Sans capacité de renfort immédiat et sans préparation, je pourrais les mettre en danger en cas de débordement, et je me décrédibiliserais en cas d’échec. »

9 000 policiers nationaux en moins depuis 2009

Les syndicats, eux, sont dans leur majorité prêts à accepter davantage de responsabilités, mais pas sans contrepartie. Pour Jean-Claude Lenay, secrétaire national CFDT Interco, l’élargissement des prérogatives en matière de sécurité crée du ressentiment parmi les policiers municipaux. 

« Pour des missions parfois très similaires, les agents gagnent au moins 400 € de moins que dans la nationale, souligne-t-il. Ils n’ont aucune bonification indiciaire pour le calcul de leur retraite, et ils ne peuvent pas envisager un départ à taux plein à 55 ans, contrairement à leurs confrères. » Le ministre de l’intérieur, conscient de ces revendications, a promis de faire avancer le dossier des primes complémentaires pour faire en sorte de compléter les salaires.

Les objectifs de réduction des déficits publics ont entraîné la suppression de 9 000 postes dans la police nationale depuis 2009. Les communes de moindre envergure souffrent tout particulièrement de ces départs. 

Des policiers municipaux en remplacements des nationaux

Car lorsque les effectifs de police nationale diminuent de façon importante hors des grandes agglomérations, les territoires passent en « zone gendarmerie », avec moins de présence de sécurité. « C’est aux communes de raccommoder le maillage percé, et beaucoup d’entre elles se mettent dans le rouge financièrement », constate Romain Derache, chargé de mission sécurité à l’ Association des petites villes de France (APVF). 

Exemple à Marmandes, en Gironde, où un commissariat de 60 policiers a fermé ses portes. Les gendarmes ont pris le relais, mais leurs propres effectifs sont passés de 35 à 28 personnes en 2011. 

Conséquence, la police municipale a dû recruter 4 agents en renfort de l’équipe de 9 fonctionnaires initialement installée. Même nécessité à Joigny, en Bourgogne, où le commissariat de police nationale, toujours en activité, est toutefois passé de 22 à 7 gardiens de la paix.

Création d’une brigade de nuit à Valence

Selon l’APVF, qui a mené une étude auprès de ses adhérents, une petite commune sur dix a connu ces dernières années une fermeture de commissariat, une sur cinq des baisses d’effectifs. Parmi les maires concernés, deux tiers ont été contraints soit de recruter, soit de créer une police municipale. 

Ce phénomène de substitution n’épargne pas certaines grandes villes. La ville de Valence a recruté 14 policiers ces dernières années, portant l’effectif à 40 personnes. Depuis novembre dernier, la commune s’est dotée d’une brigade de nuit, après signature d’un contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance. Les agents de la ville font des rondes jusqu’à 1 h 30 du matin, comme les nationaux, puis passent le relais à la brigade anticriminalité.

Les élus appellent à une meilleure utilisation du fonds interministériel de prévention de la délinquance créé en 2007 pour soutenir les communes dans leur politique de sécurité. Il sert essentiellement à cofinancer l’achat d’équipements. 

Les maires pour une meilleure utilisation des fonds

En 2010, son enveloppe s’élevait à 50 millions d’euros, dont 30 ont été consacrés au développement de l’équipement en vidéoprotection, subventionnée à hauteur de 50 %. C’est sur ce fonds que les gilets pare-balles seront financés. 

« Pour le gouvernement, c’est l’alpha et l’oméga des politiques de sécurité, regrette Christian Pierret, président de la Fédération des maires de villes moyennes, maire de Saint-Dié-des-Vosges. La vidéoprotection est efficace pour sécuriser une école où encore un passage urbain, mais elle ne fait que déplacer la délinquance dans d’autres lieux qui ne sont pas surveillés. » 

Virginie Klès, sénatrice-maire de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), souhaiterait que l’enveloppe d’État puisse aider les villes en fonction des besoins constatés sur le terrain. « J’aimerais créer dans ma commune un poste de psycho-criminologue, pour accompagner les victimes de violences intrafamiliales, explique-t-elle. Ce n’est pas au gendarme de le faire, et là, nous avons un vrai rôle complémentaire à assumer. »

 

JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS
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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 15:33

http://www.acteurspublics.com/article/17-06-11/l-interpellation-par-des-policiers-municipaux-n-a-aucun-fondement-juridique

 

Interview – Jean-Jacques Urvoas

“L’interpellation par des policiers municipaux n’a aucun fondement juridique”

Alors que le ministre de l’Intérieur a annoncé le 16 juin que les policiers municipaux seraient équipés de gilets pare-balles, le député PS Jean-Jacques Urvoas, spécialiste des questions de sécurité, met l’accent sur le besoin de clarification entre les missions de police nationale et la police municipale.

 

L’annonce de Claude Guéant sur l’équipement avec des gilets pare-balles des policiers municipaux a relancé le débat sur l’armement, comment l’expliquez-vous ?

Je ne me pose pas la question de l’armement, tout simplement parce que le problème est réglé, et d’ailleurs, pour les principales associations de maires, le sujet n’est pas d’actualité. Les gardes-champêtres ont l’habilitation requise pour le port d’armes de première catégorie. Mais si un maire veut armer sa police, il peut le faire. Pour ma part, alors qu’au vu des textes législatifs, leurs missions sont des missions de police administrative, je ne suis pas certain qu’il faille les équiper d’armes de guerre.

La montée de la délinquance est-elle la raison essentielle pour armer les policiers municipaux ?

Les policiers municipaux, qui ne sont pas des agents qui travaillent en mairie, mais qui sont des employés territoriaux qui exercent une fonction de police, avoisinent les quelque 18 000 agents et ne représentent que 1,9 % des fonctionnaires territoriaux. En outre, ils n’ont aucune instance représentative au niveau national et leurs syndicats sont divisés. Sur le fond, eu égard à la loi-cadre de 1999 sur la police municipale, et même si la tendance est à l’élargissement par touches successives des missions des policiers municipaux, leur champ d’action est limité à la police administrative, à tout ce qui touche à la médiation et à la tranquillité publique. Ils n’ont donc aucune mission de lutte contre la délinquance à proprement parler.

Sur le terrain, le distinguo entre les forces de police est-il compliqué ?

Je rappelle que l’interpellation de délinquants par les policiers municipaux, comme cela se pratique dans à peine 1 % des villes sur les 3 800 qui ont une police municipale, n’a aucun fondement juridique. Police nationale et police municipale ont des statuts différents. Il ne doit pas y avoir de mimétisme entre les deux, qui ont des fonctions complémentaires et que le législateur a voulu différentes. Je conteste fermement l’argument que j’entends selon lequel les policiers municipaux courent des risques identiques, alors que juridiquement, leurs missions ne sont pas les mêmes.

Faut-il alors retoucher les conventions de coordination entre mairies et police nationale, comme semble vouloir le faire le ministre de l’Intérieur ?
Je ne sais pas comment le ministre veut réformer ces conventions, qui découlent de toute manière de ce que la loi prévoit. Si l’on doit les modifier, il faut mettre l’accent sur l’aspect opérationnel, en organisant qui fait quoi, en répartissant de manière précise les tâches, par tranches horaires ou géographiques. Cela n’a de sens que si en amont, l’État cesse de se décharger de ses missions sur les collectivités. Or je constate que l’État réduit le nombre de ses fonctionnaires nationaux et qu’il n’a de cesse de vouloir donner des compétences supplémentaires aux policiers municipaux.

Propos recueillis par Xavier Sidaner

 

 Nous voilà bien ! Le "spécialiste" du parti socialiste - qui est quand même un parti de gouvernement- ne connait pas le droit basique ! Comme disait Coluche " comme on a voté pendant 30 ans pour des gens compétents et intelligents, je propose que l'on vote maintenant pour un imbécile qui n'y connaît rien, c'est à dire moi".

On peut se demander pourquoi le Parti Socialiste a désigné ce monsieur comme "spécialiste de la sécurité" et non Manuel Valls qui lui non seulement s'y connait ...Mais applique dans sa ville d'Evry une politique visible de sécurité publique avec succès . Bref nous voilà contraints de donner une leçon de droit basique niveau première semaine de premier trimestre de première année au "spécialiste " du PS :

Art 73 du Code de Procédure Pénale : Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l'auteur et le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche.
Sont agents de police judiciaire adjoints :

Art 21 du Code de Procédure Pénale : Sont agents de police judiciaire adjoints :

1° Les fonctionnaires des services actifs de police nationale ne remplissant pas les conditions prévues par l'
article 20 ;

1° bis Les volontaires servant en qualité de militaire dans la gendarmerie ;

1° ter Les adjoints de sécurité mentionnés à l'
article 36 de la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation relative à la sécurité ;

1° quater Les agents de surveillance de Paris ;

1° quinquies Les militaires servant au titre de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale ne remplissant pas les conditions prévues par l'
article 20-1 ;

2° Les agents de police municipale ;

3° Les gardes champêtres, lorsqu'ils agissent pour l'exercice des attributions fixées au dernier alinéa de l'
article L. 2213-18 du code général des collectivités territoriales.

Ils ont pour mission :

De seconder, dans l'exercice de leurs fonctions, les officiers de police judiciaire ;

De rendre compte à leurs chefs hiérarchiques de tous crimes, délits ou contraventions dont ils ont connaissance ;

De constater, en se conformant aux ordres de leurs chefs, les infractions à la loi pénale et de recueillir tous les renseignements en vue de découvrir les auteurs de ces infractions, le tout dans le cadre et dans les formes prévues par les lois organiques ou spéciales qui leur sont propres ;

De constater par procès-verbal les contraventions aux dispositions du code de la route dont la liste est fixée par décret en Conseil d'Etat.

Lorsqu'ils constatent une infraction par procès-verbal, les agents de police judiciaire adjoints peuvent recueillir les éventuelles observations du contrevenant.

Code de déontologie des agents de Police Municipale :

En cas de crime ou de délit flagrants, l'agent de police municipale doit en conduire l'auteur sans délai devant l'officier de police judiciaire de la police nationale ou de la gendarmerie nationale territorialement compétent.

 

 

Dans ces conditions M. URVOAS  ne peut soutenir que "l'interpellation par des Policiers Municipaux n'a aucun fondement juridique ! C'est faux . Pourquoi ce monsieur se permet-il de désinformer à ce point là ? Cela n'augure rien de bon si le Parti Socialiste revenait au gouvernement !

Rappelons également que la Police Municipale a entre autre pour objet d'assurer la SECURITE publique et que le Maire représente l'Etat sur la commune (il suffit de lire le code général des collectivités territoriales)  : donc le Maire c'est aussi l'Etat . Il ne s'agit pas , donc, en faisant travailler des policiers municipaux d'une "décharge" de l'Etat sur les collectivités, mais d'une décentralisation , de Policiers placés sous l'autorité d'un agent de l'Etat : le Maire et non le Ministre de l'Intérieur . CQFD .

B/N SIPM-FPIP/EUROCOP le 19/06/2011
 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 13:52

Ce texte est très intéressant . Et va dans le bon sens . Toute avancée sur le statut de la police municipale est saluée par le SIPM-FPIP/EUROCOP .

Cependant ce qui est vraiment "avant gardiste" est la création de la IV ème fonction publique de la sécurité , regroupant toutes les forces de sécurité publique dans une fonction publique unique , réforme proposée par la seule Fédération Indépendante de la Police . Nous nous réjouissons cependant de voir que nous ne sommes pas seuls dans le combat pour la création de la POLICE TERRITORIALE et que d'autres syndicats indépendants et des élus de premier plan y travaillent également .

 

B/N le 13/06/2011

 

http://pm-pt-medias.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/06/12/la-police-municipale-transformee-en-police-territoriale.html

 

12.06.2011

La police municipale transformée en police territoriale ?

Dans un communiqué du 10 juin dernier, le Syndicat de défense des policiers municipaux, a annoncé avoir rencontré et travaillé pendant près de 3 heures, avec le Député Jean-Paul GARRAUD, magistrat et secrétaire national de l'UMP délégué à la Justice.


Jean-Paul GARRAUD, s'il est connu pour ses prises de positions fermes, notamment à l'égard des radars, ou de la procédure1700498.jpg pénale telle que la garde à vue, est moins connu pour défendre ardemment les policiers municipaux.


Pourtant, ce député Girondin, magistrat de formation, membre fondateur du collectif de la droite populaire, et secrétaire national de l'UMP à la Justice, pilier du noyau dur de la droite, réputé proche du pouvoir, a défendu avec forte conviction, lors des débats sur la LOPPSI2, une réforme profonde de la police municipale, tant sur le plan statutaire que sur le plan des compétences judiciaires. Allant bien plus loin que la majorité, il souhaitait voir les directeurs de police municipale passer OPJ (officiers de police judiciaire) et les policiers municipaux APJ (agents de police judiciaire). Il ne mettait pas en reste les aspirations statutaires des policiers municipaux, agrémentées par la médaille d'honneur de la police municipale.


En ce sens, il est quasi-certain qu'il y a longtemps que M. GARRAUD travaille avec le milieu syndical représenté par le syndicat des policiers municipaux, avant-gardiste, le SDPM.


Très attaché aux valeurs, il fut outré que l'on refuse la médaille d'honneur de la police municipale, lors des débats parlementaires. Il déposa aussitôt, à la demande de ce syndicat une proposition de Loi instituant cette médaille. Selon nos sources, ce travail de fond, arrive à payer puisque le ministère, qui jusqu'à lors ne voulait répondre favorablement à cette revendication, serait en train de rédiger le texte (ré)instituant cette distinction envers les policiers municipaux.


"Feu Vert"


Vendredi dernier, le député et le président de ce syndicat, se sont donc longuement rencontrés pour travailler sur un projet de création de la police territoriale. Même si le député, n'est pas en charge directement de ce dossier, il considère que la Justice doit prendre une place importante dans la sécurité publique. De plus, il semblerait qu'il puisse jouir d'un "feu vert" concernant cette affaire...


Nous avons appris que ce projet de création de la police territoriale, mis en forme par le SDPM, qui sera travaillé par les services de M. GARRAUD, fera très prochainement l'objet de textes déposés à l'assemblée.


Que sera la police territoriale ?


Selon le dossier du SDPM,  la police territoriale regrouperait les policiers municipaux et les gardes champêtres et serait chargée des mêmes missions que le stipule le code général des collectivités territoriales, à ceci près, que le projet prévoit une généralisation des services dans les communes ou services intercommunaux. Le projet prévoit également, un partage clair des rôles entre les forces de l'état, police et gendarmerie, et la police territoriale. La police territoriale aurait vocation à assurer une présence visible sur l'espace public, ce que d'autres appellent "police de proximité". Néanmoins,il ne s'agirait pas d'une police "sociale" ou uniquement préventive. Pour développer l'autonomie de ces services, la police territoriale verrait ses compétences judiciaires substantiellement modifiées. Cette activité judiciaire ne serait tout de même pas un "électron libre" et serait surveillée, comme les service de police et de gendarmerie nationale, par le Procureur de la république. Le projet prévoit également, la révision du statut social de ces agents.

 

Nous restons donc impatients du dépôt de ces textes.

 

La rédac.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 20:28

 le: 10 Octobre 2010
Georges TRON, invité vendredi matin de JJ BOURDIN vient de déclarer à propos des retraites et de la pénibilité de l'emploi :

"Policier national et policier municipal sont deux métiers différents. La Police municipale est une police d'accompagnement !".

Ainsi pour le secrétaire d'État à la Fonction Publique, cela semble tout à fait normal qu'un policier national parte à la retraite à 50 ans, mais pour un policier municipal cela ne semble pas se justifier... Rappelons que ce monsieur est actuellement sous les feux de l'actualité pour une affaire de moeurs, qu'il a mis dans les années 1990 de faux policiers municipaux sur la voie publique, que suite à une intervention syndicale il a créé "Draveil Sécurité" qui est un service supplétif effectuant des missions de police municipale en contradiction avec la loi de 1999 . Et c'est ce monsieur qui veut expliquer aux Français ce qu'est la Police Municipale ?

 

Tron-copie-1

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 21:30
La Clio a fini sa course dans cet arbre qu’elle a coupé en deux et déraciné, en bordure du rond-point de l’entrée de Lamotte-du-Rhône

La Clio a fini sa course dans cet arbre qu’elle a coupé en deux et déraciné, en bordure du rond-point de l’entrée de Lamotte-du-Rhône

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  • La Clio a fini sa course dans cet arbre qu’elle a coupé en deux et déraciné, en bordure du rond-point de l’entrée de Lamotte-du-Rhône
  • La Clio a fini sa course dans cet arbre qu’elle a coupé en deux et déraciné, en bordure du rond-point de l’entrée de Lamotte-du-Rhône
  • La Clio a fini sa course dans cet arbre qu’elle a coupé en deux et déraciné, en bordure du rond-point de l’entrée de Lamotte-du-Rhône
  • La Clio a fini sa course dans cet arbre qu’elle a coupé en deux et déraciné, en bordure du rond-point de l’entrée de Lamotte-du-Rhône
  • La Clio a fini sa course dans cet arbre qu’elle a coupé en deux et déraciné, en bordure du rond-point de l’entrée de Lamotte-du-Rhône

Une course-poursuite avec un malfaiteur en cavale a fait deux blessés dans les rangs des policiers municipaux bollénois dans la nuit de mercredi à jeudi à Bollène.

Vers 4 heures du matin, deux policiers en patrouille aperçoivent un homme seul dans sa voiture garée devant un magasin de meubles de la zone commerciale au nord de la ville.

À la vue du véhicule de police, l’individu aurait pris la fuite à vive allure et passé un premier rond-point à contre-sens avant de percuter une rembarde de sécurité quelques dizaines de mètres plus loin, après le pont sur l’autoroute. Une course-poursuite à plus de 180 km/h

Les deux policiers municipaux se garent derrière le véhicule. L’un d’eux descend pour contrôler le conducteur. Mais la Clio aurait alors fait marche arrière, projetant au sol l’agent municipal.

D’après le témoignage des policiers, le conducteur de la Clio, aurait pris alors son élan pour percuter et pousser le véhicule municipal, avant de redémarrer et de rouler à très vive allure en direction de Lamotte-du-Rhône.

C’est un arbre qui va arrêter le Bagnolais au volant de sa Clio. Perdant le contrôle de sa voiture, dans le rond-point de Lamotte-du-Rhône, il a foncé contre l’arbre qui a été coupé en deux.

 

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2011/06/02/deux-policiers-blesses-dans-une-folle-course-poursuite-nocturne

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 19:30
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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 16:38

Aurélie Fouquethttp://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/19/01016-20110519ARTFIG00711-les-policiers-municipaux-en-quete-dereconnaissance.php?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

Les policiers municipaux en quête de reconnaissance

 

INFOGRAPHIE - La profession, qui commémore la mort d'une collègue tuée il y a un an par des braqueurs, prépare ses premières assises nationales.

Troisième force de sécurité publique en France, les policiers municipaux ont plus que jamais soif de reconnaissance. La profession, endeuillée, participe vendredi matin à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) à une marche silencieuse commémorant le premier anniversaire de la mort d'Aurélie Fouquet, leur collègue fauchée à l'âge de 26 ans d'une rafale de kalachnikov lors d'une fusillade avec des braqueurs endurcis sur l'A4. Lors d'un hommage devant le cercueil de la policière, Nicolas Sarkozy avait promis l'ouverture d' «une réflexion approfondie sur la place, le rôle et le statut de la police municipale de notre pays». Le drame avait ravivé la colère de ces agents placés sous l'autorité du maire et qui se sentent mal-aimés.Désormais, ils attendent des actes et des mesures concrètes à l'occasion des premières rencontres nationales de la police municipale, qui se tiendront à Nice, le 16 juin prochain, en présence du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. «Cela fait vingt ans que l'on attend ce rendez-vous, car, jusqu'à maintenant, nous avons été considérés comme des laissés-pour-compte, prévient d'emblée Frédéric Foncel, président du Syndicat national de la police municipale (SNPM). Or, la police municipale, bicentenaire, est la plus vieille police de France, et la filière sécurité, en pleine expansion au sein de la fonction publique territoriale, embauche en permanence.»

 

20.000 policiers municipaux

En dix ans, le nombre des policiers municipaux a explosé, passant de 4000 en 1984 à près de 20.000 hommes et femmes affectés dans 3500 communes aujourd'hui. Ces effectifs en tenue, déployés pour plus de 90% d'entre eux sur le terrain, représentent 11% de la sécurité publique. «Nos collègues sont régulièrement requis pour assister les policiers nationaux ou les gendarmes dans le cadre de leurs missions, assure Frédéric Foncel. Dans certains secteurs, comme à Cannes, la police municipale effectue plus de 60% du total des interpellations! Il faut que notre travail au service des concitoyens soit enfin mesuré.» Message reçu 5 sur 5 par Christian Estrosi.

Député maire de Nice, où est établie la première police municipale de France avec 350 hommes armés et circulant dans des voitures géolocalisées, il souhaite que «les résultats de la profession ne soient plus noyés dans les statistiques officielles, mais clairement identifiés». Pour professionnaliser le métier et légitimer plus encore l'image parfois écornée des agents, les élus prônent aussi l'ouverture d'une école de police spécifique. Par ailleurs, Christian Estrosi formule le vœu que «les directeurs de police municipale puissent obtenir un statut d'officier de police judiciaire et avoir un accès aux bases de données du système de traitement des infractions constatées (Stic) ».

«Nous vivons dans le danger»

Pour l'heure, les policiers municipaux disposent d'un pouvoir de constatation de crimes, de délits et d'infractions, notamment sur le plan routier. Ils peuvent appréhender un fauteur de trouble en flagrant délit et venir en appui d'une perquisition ou d'une opération d'ordre public, comme lors de l'évacuation au début du mois de migrants tunisiens dans un foyer Sonacotra de Nice. En revanche, ils n'ont pas le droit de mener des enquêtes, ni de procéder à des gardes à vue.

Outre l'ouverture d'un «vrai débat» sur leur statut, les agents revendiquent le droit d'être tous armés et aussi bien protégés que leurs homologues employés par l'État. «Actuellement, à peine la moitié des agents municipaux sont équipés d'un gilet pare-balles et 40% disposent d'une arme pour se défendre, déplore Frédéric Foncel. Une pierre lancée sur le porteur d'un uniforme fait aussi mal, quel que soit son statut. Nous vivons dans le danger. Combien de décideurs enverraient leur propre fils en patrouille la nuit sans protection dans les cités? Si un nouveau drame coûte la vie à l'un de nos collègues, alors qu'il n'est pas équipé, nous poursuivrons le maire devant les tribunaux sans aucun état d'âme…»

À l'occasion des premières rencontres nationales de la police municipale, le volet social, lui aussi très chaud, sera au cœur des conversations. Car le salaire moyen n'excède guère les 1500 euros au bout de vingt ans de bons et loyaux services, et les pensions de retraite, quant à elles, oscillent autour de 900 euros. À l'évocation de leurs conditions de vie, les agents n'ont qu'un mot à la bouche: «indigne».PM-copie-1.jpg

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Published by Syndicat indépendant de la police municipale - dans Presse et police municipale
15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 22:48

http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualité/dossier-d039actualité/sécurité-enquête-recettes-qui-marchent20110512.html

 

valeurs actuellesDans un contexte général d'insécurité, Orléans affiche des résultats à faire pâlir d'envie n'importe quel ministre de l'intérieur. Alors que les problèmes d’insécurité restent l’un des maux français, la ville affiche une baisse spectaculaire de la délinquance : – 72% en dix ans. Nous avons voulu comprendre l’action de la municipalité : la leçon est édifiante.

Les faits divers se succèdent, donnent le sentiment d’être de plus en plus brutaux, quand un policier est entre la vie et la mort pour avoir reçu un pavé sur la tête, lancé d’un immeuble, ou quand un jeune de 20 ans est assassiné chez lui sous les yeux de ses parents, comme le mois dernier à Villepinte (Seine-Saint-Denis).

Les quartiers sensibles restent des zones de non-droit, où la police ne peut plus intervenir qu’en force… quand elle intervient. Même quand le ministère de l’Intérieur tente de mettre en avant des chiffres faisant état d’une baisse de la délinquance, le sentiment d’insécurité continue de prévaloir chez les Français. Signe révélateur : la cote de popularité de Claude Guéant, le ministre de l’Inté­rieur, est au plus bas malgré sa surexposition médiatique : seuls 7 % des Français souhaitent lui voir jouer un rôle important à l’avenir, dans le baromètre TNS Sofres du mois de mai paru dans le Figaro Magazine, en baisse de deux points par rapport au mois dernier. Le retour de la sécurité et de la paix dans les banlieues, promis pendant la campagne présidentielle de 2007 par Nicolas Sarkozy, n’est pas au rendez-vous.

Au milieu de ce pessimisme général, une grande ville française, Orléans, affiche des résultats spectaculaires. Depuis dix ans, la baisse de la délinquance y est constante : elle a chuté de 73 % ! En 2001, la ville avait enregistré 1 359 cambriolages. Ils étaient passés à 569 en 2010. Idem pour les vols avec violence, passés de 408 à 351 sur la même période ; les vols de voiture : de 1 260 à 273 ; les destructions et dégradations : de 2 142 à 719 ; les vols à la roulotte : de 2917 à 1000… Les atteintes aux personnes, point noir de la sécurité en France, en augmentation de 26 % depuis 2001, sont restées stables à Orléans : + 1 %. Grâce à la vidéoprotection, la chute spectaculaire des dégradations sur les bâtiments publics a permis à la ville des économies considérables : elles généraient de 1 à 2 millions d’euros de dépenses au début des années 2000, plus rien aujourd’hui. Consé­quence : une baisse impressionnante du coût des assurances des bâtiments, passé de 800 000 euros en 2001 à 50 000 euros aujourd’hui.

Si la délinquance était restée au même niveau qu’en 2001, il y aurait eu 33 250 victimes supplémentaires de crimes et délits. Des résultats à faire pâlir d’envie n’importe quel ministre de l’Intérieur. Quel est le secret d’Orléans ? Une nouvelle municipalité, élue en 2001, qui a fait de la sécurité une priorité… Florent Montillot, adjoint au maire Nouveau Centre en charge du dossier, a entièrement réorganisé le travail de la police municipale, en s’ins­pirant des méthodes les plus efficaces mises en place dans les pays étrangers (Canada, États-Unis). Quand Claude Guéant a annoncé, le mois dernier, la création d’unités de patrouilleurs dans les quartiers, qui se déplaceront par groupes de deux, la gauche a ironisé. Les socialistes ont souligné que cela ressemblait fort à la police de proximité du gouvernement Jos­pin entre 1998 et 2002. Erreur. C’est de l’organisation de la police municipale d’Orléans que le ministre de l’Intérieur s’est inspiré. Entretien avec Florent Montillot, qui explique com­ment le chef-lieu du Loiret a obtenu des résultats si spectaculaires.

À lire également dans "Valeurs Actuelles" :
Entretien avec Florent Montillot, adjoint au Maire. Il explique com­ment le chef-lieu du Loiret a obtenu des résultats si spectaculaires.
Temps de travail : "Dans la police, un secret bien gardé",
Prévention : contre l'école de la rue.

Photo © Patrick Iafrate

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 13:19

logo PMCommentaire du SIPM-FPIP/EUROCOP : "

La Police Municipale contrairement à ce que beaucoup croient n'est pas une nouveauté . Rappelons que la Police Nationale a été créée en 1941 en étatisant les polices municipales . En fait pour que la PM devienne cohérente il faut revenir à la législation de 1884 : les "municipales" sont commandées par des commissaires de police nommés en notés par le Ministère de l'Intérieur et les maires ne peuvent révoquer les policiers municipaux . Il conviendrait même de changer leur nom en "police territoriale" pour bien montrer que c'est la police "locale" et non la police du maire . Comme l'ont fait les italiens . Le maire est le représentant de l'Etat sur la commune et a en charge la Sécurité Publique . Cet article illustre parfaitement le problème : certains maires (Nice) remplissent leur DEVOIR , d'autres (Marseille) ne le font pas . CQFD .

 

B/N SIPM-FPIP/ EUROCOP le 06/05/2011

 

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http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/alpes-maritimes-toujours-plus-de-policiers-municipaux

 

Les A.-M. comptent 1233 policiers municipaux, plus nombreux que les gendarmes, répartis dans 49 communes. Si leurs pouvoirs sont limités, ils ont gagné leurs galons sur le terrain

Avec 1 233 fonctionnaires territoriaux déployés à travers les Alpes-Maritimes, la police municipale est incontestablement devenue la troisième force de sécurité du département. En termes d’effectifs, elle se positionne même au deuxième rang : les communes alignent plus de personnels que la gendarmerie azuréenne (850 militaires). Elle n’est pas loin de rivaliser avec la sécurité publique et ses 1 900 policiers nationaux.

Si ce n’est, rappelle le préfet Francis Lamy, que l’état compte également dans ses rangs azuréens quelque 400 agents de la police aux frontières, 130 fonctionnaires de la police judiciaire, 80 douaniers, 179 CRS basés à Saint-Laurent-du-Var... Les forces « régaliennes » chargées de la sécurité constituent un bataillon de quelque 3600 hommes et femmes dans le département. « Sans compter les renforts mobiles sollicités à chaque événement particulier », ajoute le représentant de l’état.

« Mépris »

Sur le papier, le poids relatif de la police municipale dans la lutte contre l’insécurité et la prévention de la délinquance, c’est donc un tiers pour les communes et deux tiers pour l’état. Mais, sur le terrain, le rapport des forces pourrait bien s’inverser.

Tout au moins si l’on en croit Frédéric Foncel, agent territorial à Cannes et nouveau président du syndicat national des policiers municipaux (SNPM, organisation professionnelle majoritaire) : « La vérité c’est qu’aujourd’hui la première force présente sur la voie publique c’est la police municipale, en termes d’heures de présence et même d’interpellations réalisées. On cherche en permanence à réinventer la police de proximité, aujourd’hui encore avec les « patrouilleurs » de M. Guéant, mais elle existe déjà. C’est la police municipale ! »

Sauf que personne n’oserait le reconnaître. Ce syndicaliste parle de « mépris » : « ça fait 20 ans que l’on se bat pour que l’on nous reconnaisse un véritable statut à l’égal de celui de la police nationale. Le 20 mai dernier, sur le cercueil d’Aurélie Fouquet, notre collègue tuée lors d’un braquage à Villiers-sur-Marne, le président de la République lui-même s’y était engagé. On attend toujours ! »

70 % des interpellations

Pourtant, entre-temps le second volet de la LOPPSI (loi sur la sécurité intérieure) a été adopté. « Aucune disposition n’était initialement prévue concernant la police municipale », reconnaît Eric Ciotti. En tant que rapporteur de la LOPPSI 2, le président du conseil général a tenté d’y remédier : « On ne pouvait ainsi négliger les quelque 20 000 policiers municipaux qui, aujourd’hui, réalisent près de 70 % des interpellations en France. »

En conséquence, ces fonctionnaires territoriaux ont donc vu leurs attributions élargies. Pas question pour autant d’en faire des agents de police judiciaire à part entière. Le conseil d’état s’y est opposé. Parce que ces fonctionnaires territoriaux sont avant tout placés sous l’autorité hiérarchique du maire auquel ils doivent rendre compte. Leur marge de manœuvre, leurs missions et même, partiellement, leur rétribution dépendent ainsi des élus. De quoi générer une certaine disparité nationale.

Même si cela fait bondir le syndicaliste Frédéric Foncel, il n’y aurait pas « une » mais « des » polices municipales. Voire pas de police municipale du tout. « Marseille qui compte deux fois plus d’habitants que Nice n’a que 100 policiers contre 350 ici, et bientôt 100 de plus. Soit un agent pour 600 Niçois contre un pour 1 439 Lyonnais », note le député-maire de Nice Christian Estrosi.

Une hétérogénéité qui, toutefois, s’estompe au plan départemental. « Les Alpes-Maritimes sont l’un des départements de France les mieux dotés », constate le préfet. Ainsi 49 communes azuréennes ont une police municipale.

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 17:22
Le Luc: il renverse un policier à cause d'une amende
Publié le vendredi 29 avril 2011 à 20H26

 

 Scène surréaliste mercredi au Luc-en-Provence. Un homme d'une trentaine d'année s'est rendu au poste de police, place Louis-Brunet, pour manifester son mécontentement après avoir retrouvé un PV sur son pare-brise.

Le ton monte, des menaces sont proférées. Un comportement qui pousse les policiers à demander à l'individu de sortir du bureau. Ce dernier s'exécute, mais continue d'insulter les employés municipaux. Excédés par cette attitude, les représentants des forces de l'ordre rejoignent l'homme sur le parking devant le bâtiment. Et demandent à voir ses papiers d'identité. Le conducteur enclenche alors la première. Un agent se retrouve coincé sur le capot du véhicule. L'homme continue d'avancer et traine sur plusieurs mètres l'agent. Heureusement pas de blessure à déplorer pour le policier. L'individu, lui...roule toujours. Mais risque désormais...La prison.

 

http://www.varmatin.com/article/faits-divers/le-luc-il-renverse-un-policier-a-cause-dune-amende-0

 

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Le SIPM-FPIP /EUROCOP remarque que les fonctionnaires de la Police Municipale du Luc ne sont toujours pas équipés des moyens de défense nécessaires à l'exercice de leurs missions !!!!! Faudra t'il un mort pour que Môssieur le Maire se décide à faire le nécessaire ?????

 

B/N le 02/05/2011 logo PM

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