Le SIPM-FPIP/EUROCOP tient à exprimer ses sincères condoléances à la familles, aux proches et aux amis de notre collègue surveillant pénitentiaire .
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Un surveillant de la prison de Châteaudun (Eure-et-Loir) s'est suicidé jeudi dernier. Agé de 37 ans, l'homme, qui était pompier volontaire dans un centre de secours du Loir-et-Cher, avait été victime de cinq agressions physiques en six ans, «dont une très grave il y a 18 mois», raconte le syndicat Force ouvrière. Un porte-parole local de FO pénitentiaire a associé ce geste désespéré aux conditions de travail dans la prison.
Nous allons oeuvrer pour que ce suicide soit reconnu par l'administration pénitentiaire comme un accident de travail», a précisé le syndicat. Une minute de silence a été respectée lundi à l'appel des agents, en hommage à leur collègue défunt.
«La prison de Châteaudun est devenue une zone de non-droit»
Un psychologue s'est rendu dans l'après-midi au centre de détention de Châteaudun, à la rencontre des gardiens, tandis qu'une entrevue s'est déroulée le matin entre la direction et les syndicats. «La prison de Châteaudun est devenue une zone de non-droit où les détenus ont pris le dessus. Aujourd'hui, nous demandons que les auteurs d'agressions sur les personnels soient transférés dans d'autres établissements, pour que les victimes n'aient plus à les côtoyer», a insisté le syndicat. Le centre de détention de Châteaudun compte 600 détenus.
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