Le Syndicat indépendant
de la police municipale est un syndicat de police municipale.
Il n'est pas considéré comme « représentatif » car il n'est pas affilié à une centrale syndicale. Cependant il exerce une influence dans la Police municipale par ses prises de positions et actions. Il a été à ce titre reçu au Ministère de l'Intérieur et reçoit régulièrement des réponses écrites du gouvernement. Son soutien au plan local au Syndicat national des policiers municipaux aux élections professionnelles à Cannes en 2008 a permis une large victoire de la Confédération française des travailleurs chrétiens dans cette commune.
Ce syndicat milite pour la création d'une quatrième fonction publique de la sécurité regroupant tous les acteurs de la Sécurité Publique en France (police municipale et nationale, sapeurs-pompiers, administration pénitentiaire, douanes, etc.) comme il existe une fonction publique hospitalière. Le SIPM considère en effet que les revendications et fonctions des fonctionnaires de sécurité publique ne sauraient être comparées avec celles des autres catégories de fonctionnaires. Il est en pointe dans la défense du corps des gardes champêtres et réclame la parité de ces fonctionnaires avec les agents de police municipale. Il lutte contre la création d'une pseudo « police rurale » qui n'existe que dans l'imagination de ses auteurs et absolument pas en tant que corps constitué. Il participe au combat visant à éradiquer les postes de faux policiers municipaux dans certaines communes qui emploient en toute illégalité des Agents de Surveillance de la Voie Publique comme des policiers municipaux, allant jusqu'à les habiller en toute illégalité avec des uniformes identiques ou très ressemblants des policiers locaux dans le but de tromper les administrés et de faire des économies de salaires et de formation .
Le SIPM affirme être indépendante de toute organisation politique.
Le secrétaire général du SIPM s'est présenté à titre personnel à des élections législatives sous l'étiquette d'un mouvement proche de l'UMP . Il est à noter que voulant préserver l'indépendance du SIPM, il n'a jamais fait mention de son engagement syndical durant la campagne électorale.Il est également connu pour ses positions personnelles pro-israëliennes et Atlantistes. Le SIPM demande des avancées pour la profession plus que l'Intersyndicale qu'il a dénoncée avec force. Il est parfois reproché au SIPM de « n'avoir pas obtenu d'avancées significatives » grâce à son action syndicale alors que d'autres syndicats réunis en « intersyndicale » et réputés beaucoup plus puissants n'ont pas eu de meilleurs résultats et ont au contraire fait beaucoup moins bien que ce syndicat indépendant.
Les énormes problèmes rencontrés au sein des Polices Municipales font que le SIPM milite maintenant pour supprimer ces services afin de les transformer en une "Police Territoriale" pour en faire une fonction décentralisée intégrée à la structure étatique.
Dernièrement et devant la recréation de l'Intersyndicale de la Police Municipale le SIPM a pris position contre cette organisation et soutient la politique de professionnalisation de la Police Municipale engagée par le gouvernement tout en réclamant un volet social adapté. Il s'oppose ainsi à l'Association des Maires de France (AMF) opposée à une extension des compétences de la Police Municipale et donc au volet social y correspondant .
Dans le même temps le SIPM saluait les positions (sur la Police Municipale en particulier et sur la sécurité publique en général) du député-maire d'Evry le socialiste Manuel Valls, qui dans son livre "POUVOIR" a une approche que semble partager ce syndicat .