OBAMA soutient le voile Islamique en France

Wearing of the islamic veil: Obama grazes France

LEMONDE.FR with AFP June 4 2009

The American president Barack Obama defended, on Thursday, June 4^th 2009, in Cairo the wearing of the veil for the Moslems in West, doing the exact opposite of France. It is by three times that Mr Obama took the defense of the Islamic headscarf in his speech pronounced at the University of Cairo, criticizing the fact that a western country " dictate clothes " that a Moslem " has to wear ".

In the name of the secularism, France banished in 2004 in schools the ostentatious religious signs with a law interpreted as targeting especially the Islamic headscarf. The debate also rages in Canada and in Germany, while in Belgium 90 % of schools banish it and it is considered "discriminatory" by a decree of the Council of State.

" It is important for the western countries to avoid hampering the Moslem citizens to practise their religion as they wish it, and for example by dictating the clothes which a woman has to wear ", he threw. Without ever quoting France or other countries, it moved on by asserting that " we do not have to hide the hostility to a religion in front of the sham of the liberalism ".

" I throw back ", he so asserted, " the sights of some in West " for whom the fact " that a woman chooses to cover her hair has something unegalitarian ". For the first time, a Moslem American wearing the veil, Dalia Mogahed, of Egyptian origin, made its entrance to the White House as adviser of Barack Obama.

A QUESTION WHICH DIVIDES THE MUSLIM WORLD

But the question of the wearing of the veil, in particular at the school, also puts the test of the governments and the public opinions in Moslem countries. The sheik Mohammed Sayyed Tantaoui, the imam of Al-Azhar, the highest authority of the Sunni Islam, had moreover given its blessing to the French law in 2003. If, according to him, the veil is a " divine obligation " for a Moslem woman living in a Muslim country, she has to comply with her ban if a non-Muslim country decrees it, as it is its law.

In Egypt, while 80 % of the women are henceforth veiled, after thirty years of réislamisation, a de facto prohibition stays on the wearing of the veil by a presenter of the newspapers of the public channels of television. The Turkish Constitutional court it invalidated, it there on one year, an amendment raising the ban to wear the scarf in the universities that had made adopt the islamo-conservative government of Recep Tayyip Erdogan.

Port du voile : Obama égratigne la France

LEMONDE.FR avec AFP | 04.06.09 | 17h42  •  Mis à jour le 04.06.09 | 20h23

Le président américain Barack Obama a défendu, jeudi 4 juin, au Caire le port du voile pour les musulmanes en Occident, prenant le contre-pied de la France. C'est par trois fois que M. Obama a pris la défense du voile islamique dans son discours prononcé à l'Université du Caire, critiquant le fait qu'un pays occidental "dicte les vêtements" qu'une musulmane "doit porter".

Au nom de la laïcité, la France a banni en 2004 dans les écoles les signes religieux ostentatoires avec une loi interprétée comme ciblant surtout le voile islamique. La polémique fait également rage au Canada et en Allemagne, alors qu'en Belgique 90 % des écoles le bannissent et il est jugé "discriminatoire" par un décret du Conseil d'Etat.

"Il est important pour les pays occidentaux d'éviter de gêner les citoyens musulmans de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent, et par exemple en dictant les vêtements qu'une femme doit porter", a-t-il lancé. Sans jamais citer la France ou d'autres pays, il a enchaîné en affirmant qu'"on ne doit pas dissimuler l'hostilité envers une religion devant le faux-semblant du libéralisme".

"Je rejette", a-t-il ainsi affirmé, "les vues de certains en Occident" pour qui le fait "qu'une femme choisisse de couvrir ses cheveux a quelque chose d'inégalitaire". Pour la première fois, une Américaine musulmane portant le voile, Dalia Mogahed, d'origine égyptienne, a fait son entrée à la Maison Blanche comme conseillère de Barack Obama.

UNE QUESTION QUI DIVISE LE MONDE MUSULMAN

Mais la question du port du voile, notamment à l'école, met aussi à l'épreuve des gouvernements et opinions publiques dans des pays musulmans. Le cheikh Mohammed Sayyed Tantaoui, l'imam d'Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite, avait d'ailleurs donné sa bénédiction à la loi française en 2003. Si, selon lui, le voile est une "obligation divine" pour une femme musulmane vivant dans un pays musulman, elle doit se plier à son interdiction si un pays non-musulman le décrète, comme c'est son droit.

En Egypte, alors que 80 % des femmes sont désormais voilées, après trente ans de réislamisation, un interdit de fait reste sur le port du voile par une présentatrice des journaux des chaînes publiques de télévision. La Cour constitutionnelle turque a elle invalidé, il y un an, un amendement levant l'interdiction de porter le foulard dans les universités qu'avait fait adopter le gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan.